Psy Saint-Malo : les différentes approches thérapeutiques

Les différentes approches thérapeutiques au sein du cabinet Psy Saint-Malo.

L’EMDR, qui signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (que l’on peut traduire par « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »), est une psychothérapie créée en 1987, par la psychologue et thérapeute comportementale américaine, Francine Shapiro. Cette psychothérapie est reconnue comme un traitement de choix pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT), de nombreuses études ont déjà démontré son efficacité.

Les raisons qui peuvent pousser à consulter un praticien sont nombreuses. L’EMDR est une thérapie qui s’adresse à des patients présentant divers troubles tels que : des troubles anxieux, une dépression, des phobies, des troubles du comportement alimentaire, un deuil, des douleurs chroniques, mais également des problématiques plus larges, comme un travail sur l’estime de soi, des difficultés d’engagement, une volonté d’affirmation, un problème d’insécurité…

L’EMDR repose sur le modèle du « processus de traitement adaptatif de l’information » en utilisant le mouvement avec les yeux, le tapping ou encore la musique bilatérale.

Cette thérapie part du principe que chaque pathologie, symptôme ou problématique, sont générés par des événements perturbants, ou vécus comme traumatique par le passé : des événements qui n’auraient pas été « digérés » ou qui n’auraient pas été traités correctement, et qui ont encore un impact sur le comportement dans le présent. Cette thérapie a des effets simultanés sur le corps, le mental et les émotions.

La psychothérapie existentielle est issue d’une réflexion sur la condition humaine et ses limites – depuis les philosophes grecs jusqu’à Jean-Paul Sartre, en passant par Kierkegaard, Nietzsche, Husserl, Heidegger, Camus… – et  de la pensée humaniste développée par des psychologues tels que C. Rogers, A. Maslow, F. Perls, R. May et I. Yalom…

Il s’agit d’une approche qui reconnaît chez l’humain la liberté et le pouvoir de se déterminer lui-même. Ainsi, en thérapie existentielle, il n’y a pas de « malade » mais uniquement des êtres humains, pourvus d’une conscience, d’une capacité de choisir leur vie, et dotés d’un potentiel de croissance.

Notre condition humaine est déterminée par 4 enjeux existentiels :

La mort : Nous naissons, nous existons aujourd’hui, mais un jour nous cesserons d’être. La mort viendra et il n’existe aucune échappatoire.

La liberté : Dans l’histoire de l’humanité, l’homme ne s’est-il pas toujours battu pour sa liberté ?  L’homme est totalement responsable de son monde, de son projet de vie, de ses choix et de ses actions. La liberté prend alors une implication terrifiante, dans la mesure ou elle signifie que le sol n’existe pas sous nos pieds, qu’il n’y a rien d’autre que du néant, un abysse.

L’isolement existentiel : Peu importe à quel point nous nous sentons proche des autres, il demeure un fossé ultime et infranchissable : chacun de nous arrive seul en ce monde et doit le quitter tout aussi seul.

L’absence de sens : Si nous venons au monde sans l’avoir choisi, si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun d’entre nous est finalement seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie ? Pourquoi vivons-nous ? Comment vivre ? S’il n’existe aucun dessein prédéfini, chacun d’entre nous doit alors élaborer le sens de sa vie. Cependant, le sens que chacun donne à ses propres créations peut-il suffire à nous faire supporter la vie ?

L’approche existentielle en psychothérapie nous amène à réfléchir et à nous confronter aux mécanismes de défense que nous mettons en place pour repousser l’angoisse liée à ces enjeux. Paradoxalement, l’intégration de ces 4 grandes vérités peut nous permettre d’accéder à une vie plus authentique et riche de sens.

La thérapie systémique a été développée sous l’impulsion de l’anthropologue Gregory Bateson au Mental Research Institute plus connu sous le nom de l’école de Palo Alto.

L’approche systémique se distingue des autres approches par sa façon de comprendre les relations humaines : l’individu fait parti et est influencé par différents systèmes : familial, professionnel, social. Les personnes dépendent les unes des autres et leurs échanges se font selon des règles implicites de communication utilisées le plus souvent de manière inconsciente. Les difficultés d’une personne signalent parfois une souffrance qui peut parfois être celle d’un système.

L’approche systémique prend donc en compte la communication et les interactions entre les individus. Elle est particulièrement utilisée en thérapie familiale car une famille constitue un bien sûr un système social naturel : il n’est pas nécessaire de faire participer tout un groupe pour opérer un changement. Modifier unilatéralement ses relations avec les autres personnes du système peut avoir un effet sur le fonctionnement du groupe.

Pour comprendre l’analyse systémique, il faut comprendre le principe d’homéostasie (régulation pour parvenir à un équilibre), qui est au fondement de cette thérapie. Imaginez-vous une pyramide humaine, pour parvenir à la faire tenir, chaque personne exerce une certaine pression sur les autres. Maintenant, si l’une de ces personnes au sein de la pyramide est prise d’une soudaine crampe, elle va modifier sa position, ce qui va avoir un impact sur toutes les autres personnes de cette même pyramide. Elles vont chacune alors devoir supporter un peu plus de poids pour parvenir à maintenir l’équilibre.
Le système (ici la pyramide) a modifié le comportement des personnes afin que l’équilibre soit maintenu. Le système a donc un impact sur la personne qu’elle le veuille ou non, elle est indissociable de ce système et elle a des interconnexions avec tout ce qui l’entoure.

C’est donc sur cette base que l’analyse systémique tente de trouver des réponses et des solutions. Ce type de psychothérapie s’intéresse donc à favoriser la création de conditions favorables au changement au sein d’un environnement comme la famille ou le couple.